PRESERVER SA STABILITE FINANCIERE

Frais de déménagement, gestion des dépenses liées aux enfants, honoraires d’avocats, pension alimentaire, rachat de soulte… une séparation entraîne dans la plupart des cas une baisse du pouvoir d’achat des deux ex-partenaires. Les écarts de revenus ou les interruptions de carrière, souvent plus fréquents chez les femmes, peuvent accentuer ces défis. Suivez bien chaque étape pour préserver votre stabilité financière et réussir financièrement votre séparation.

Réorganisez votre budget

Il est essentiel de prendre le temps de faire un bilan complet de votre nouvelle situation avec votre conseiller. Evaluez les charges récurrentes et occasionnelles que vous allez maintenant assumer seul pour établir le budget mensuel dont vous devez disposer. Cela vous permettra au passage de résilier des abonnements ou contrats qui font double emploi et/ou dont vous n’avez plus l’utilité dans votre nouveau quotidien. Sachez que pour pallier la perte de revenus, des aides pour élever vos enfants, comme l’allocation de soutien versée de la CAF sont disponibles.

Icône ampouleBon à savoir

Dans le cadre de son engagement en faveur de l’inclusion bancaire, BNP Paribas a lancé la plateforme Axelle destinée à aider les clients fragiles financièrement dans la gestion de leur budget. La plateforme Axelle leur offre un accès à des offres et services de partenaires d’autres secteurs. Elle leur permet également d’obtenir des informations pratiques et utiles pour améliorer leur situation personnelle ou professionnelle.

 

Accéder à Axelle

Considérez vos droits et obligations

En fonction du type de séparation (consentement mutuel ou jugement), vos responsabilités financières évolueront. Cela peut inclure le paiement d’une contribution à l’éducation et entretien des enfants (dite « pension alimentaire ») ou d’une prestation compensatoire. Il est également important de connaître vos droits en matière de succession, comme la pension de réversion.

Appréhendez le partage des biens

Le partage des biens acquis ensemble dépendra du régime matrimonial choisi. Le mieux est de contacter un notaire ou un avocat pour réaliser un bilan patrimonial et trouver une solution équitable.

Icône ampouleBON A SAVOIR : LE BIEN IMMOBILIER

-  Si vous choisissez de vendre le bien immobilier acheté en commun, vous en partagez les bénéfices à proportion de la part de chacun, en fonction du régime matrimonial choisi.
    •  En vendant avant la séparation, vous évitez de payer la taxe de partage dont le montant correspond à 1.1% du prix du bien, ainsi que les frais de notaire pour la répartition du bien immobilier.
    •  En vendant après la séparation, pour conserver une forme de stabilité et prendre le temps de planifier votre transition, vous devrez établir une convention d’indivision avec un notaire, qui détermine précisément le partage des charges liées à ces biens et des revenus (en cas de location) ainsi que l’organisation du paiement de la taxe foncière. Vous devrez en revanche payer la taxe de partage.
-  Si l’un des deux partenaires souhaite conserver le bien, il rachètera la part de l’autre. La soulte est la somme à verser pour acquérir la pleine propriété. Le calcul de la soulte s’effectue sous le contrôle du notaire en fonction notamment de la valeur du bien, de la répartition de la part de propriété de chacun, et aussi de l’existence de crédits sur le bien.

Evaluez les impacts fiscaux

Déclaration des pensions alimentaires et prestation compensatoire, modification du quotient familial, taxe de partage des biens immobilier… une séparation entraîne des impacts fiscaux. Signalez rapidement votre changement de situation aux impôts pour actualiser votre taux de prélèvement à la source.

Demandez un accompagnement

Sollicitez les services d’un avocat, d’un médiateur familial ou d’un assistant social pour vous guider dans vos démarches administratives et protéger vos droits.

Pour en savoir plus sur les démarches administratives, fiscales ou juridiques liées à une séparation, consultez les ressources officielles comme le site de la CAF ou impots.gouv.fr.